Stéphane Avelin

« La chance d’un cuisinier est de pouvoir découvrir tous les jours de nouvelles expériences et de partager ses émotions avec chacun afin d’évoluer sur des idées, des couleurs, des saveurs. »

Le plus bel endroit pour organiser un déjeuner ?
Le plus important ce n’est pas l’endroit, c’est les personnes avec qui on le partage. Mais sinon, je dirais au bord de la mer sous un pin parasol.

Un objet dont vous ne pourriez-vous séparer ?
Ma montre, c’est une histoire d’amour et c’est ce qui donne un rythme à ma vie.

Quel supporter êtes-vous (sports/clubs) ?
J’aime beaucoup le rugby qui est un sport d’équipe où l’on ne peut pas reculer où l’on est obligé d’avancer. Un sport de gagnants. Je suis supporter du RCT parce que je suis Toulonnais.

Plutôt ordonné ou bordélique ?
Ordonné au travail et bordélique à la maison au grand dam de ma femme !

Votre devise ?
Il n’y a pas de vie sans folie, pas de folie sans passion et pas de passion sans raison.

La personnalité qui vous inspire ?
Gilles Epié dans mon métier, sinon Mireille Mathieu qui vient nous rendre visite au restaurant chaque année.

Votre livre favori ?
La Cuisine du marché de Paul Bocuse.

Le rêve qu’il vous reste à accomplir ?
Continuer de transmettre mon savoir et mes valeurs pour qu’on ait un monde meilleur.

Votre juron favori ?
Je ne peux pas le dire, en revanche j’aime beaucoup cette phrase de Raimu « Regarde ce garçon comme il est fainéant, quand il marche au soleil il a du mal à trainer son ombre. »

«  Le Caprice des deux  » est une histoire vraie... née d’un véritable coup de tête. À l’origine de ce pari fou, Stéphane Avelin et sa sœur, Sonia qui ont décidé un beau jour de 1994 d’ouvrir leur restaurant au cœur de Saint-Tropez, dans les ruelles historiques de la cité.

Bien loin d’une lubie, Stéphane Avelin défend une cuisine traditionnelle et française, qu’il vit intensément à travers l’échange. À ses yeux, la cuisine est un moyen d’expression à travers laquelle passent émotions, sensations et liberté. Avant de parler cuisine, lui et sa sœur parleront toujours Provence, terroir, et produits de saison. Une cuisine sincère qui s’exprime à travers les grandes spécialités du chef, le tout fait-maison : canelloni de crabe au coulis d’écrevisse, filet de bœuf aux truffes, ou encore son célèbre croquant de fraises. Ses plats sont le fruit du travail de produits nobles qu’il se refuse à dénaturer pour toujours en conserver la saveur et la fraîcheur.

Le talent du chef a été largement reconnu  : le Prince de Lignac l’a même choisi pour son banquet d’anniversaire. Stéphane Avelin est ensuite élu« espoir de la gastronomie » en 1995 et Maître Restaurateur en 2014, jusqu’à l’obtention d’une deuxième toque Gault&Millau la même année.

Un homme de projet qui semble vivre pour l’échange et le rythme, ce qui explique peutêtre une cuisine ouverte et privative à l’étage de son restaurant pour commenter la préparation de ses plats et partager avec ses clients toute la passion qu’il transmet dans ses assiettes.