A l’origine, c’est parce que l’école de sommellerie de Talence était censée lui permettre de passer ses weekends au ski qu’il s’est tourné vers cette orientation. Mais auprès de son professeur Roland Garcia il se découvre une véritable fibre, à tel point qu’il finira major de sa promo ce qui lui ouvrira les portes de la carte du Crillon. Aujourd’hui c’est un autre chemin qu’il a pris, mais au cours duquel il a toujours le plaisir de côtoyer des clients et de pouvoir leur transmettre sa passion des vins et liquoreux.
Peut-être parce qu’il a débuté sa carrière avec « que des pointures », dans des « maisons solides » il découvre que l’on « peut tout faire lorsque l’on est passionné ». Il perfectionne d’ailleurs son anglais à l’hôtel La Mirande à Avignon auprès des clients étrangers. Là bas, il s’était fixé un challenge, le jour où il vendrait la bouteille la plus chère de la carte il quitterait l’établissement pour de nouvelles aventures. C’est chose faite avec un Haut Brion 1961. Nous sommes au début du nouveau siècle et il repart vers chez lui, hésite entre deux postes qu’on lui propose, chez Michel Guérard ou à l’Hôtel du Palais à Biarritz. Il fera un an en tant que biarrot avant de rencontrer l’agent Ruinart qui part à la retraite et décide de racheter son portefeuille. Bien qu’il adore son métier, il pense parfois que le métier de sommelier lui manque un peu, alors qui sait, peut-être que d’ici quelques années il sera de nouveau dans une salle de restaurant !