Chassez le naturel, il revient au galop. S’il fait des études de commerce pour satisfaire ses parents, Pierre Rollet-Gerard rappelle qu’il a des antécédents familiaux aux Capucins et qu’il a « toujours voulu faire carrière dans l’alimentaire ». Ses études l’amèneront pourtant en Angleterre où il occupe en plus quelques petits jobs alimentaires donc dans l’hôtellerie et la restauration. C’est ainsi qu’il rencontre les fournisseurs pour qui il finira par travailler, d’abord comme commercial, ensuite comme responsable d’exploitation. De retour en France, il fait son auto bilan de compétence et la messe est dite il sait bien que c’est dans l’alimentaire qu’il a des cartes à abattre. Il reprend alors la fromagerie du marché couvert de Langon puis en ouvre une seconde à Bordeaux avec plus de 500 références de fromages. Celui qui se définit comme « autodidacte et non consensuel » propose en parallèle à Libourne une gamme d’épicerie charcuterie où il ne vend « que des produits qui lui plaisent ». Le plaisir son mantra.