Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la cuisine n’est pas un atavisme chez les Camdeborde, en particulier chez Philippe qui se destinait à être comptable si son père n’était pas tombé malade et qu’il avait du reprendre sa suite. Finalement c’est une carrière entière qui se dessine après un « concours de circonstances ».
A l’époque il n’a pas le choix, son frère ainé est déjà médecin, Yves est encore trop jeune, alors c’est lui, qui, quelque part, se sacrifie. A tel point que les cinq premières années il ne prend même pas de vacances, ne profite pas de ses enfants. Travaille 15h00 par jour, ce qu’il fait encore aujourd’hui, se réveillant à 5h30 et revenant un jour sur deux de son dur labeur à 1h. Il lui tarde donc de rendre le tablier pour profiter de la vie. Il le mérite amplement !