A l’origine il hésite entre l’architecture et la cuisine, mais il est parfois aussi question de construction lorsque l’on compose un plat, une assiette. Qui sont chez lui, belles, simples et bonnes. Basque d’origine, avant d’y revenir et s’installer à la tête du Beria, il passe par Paris chez Alain Dutournier, très bon ami de Jean Coussau, chez qui il poursuit sa carrière ensuite. Il n’était pas forcément à la recherche de postes chez des grands noms, mais le hasard a fait qu’il a croisé ces deux chefs exceptionnels dont il garde un souvenir fabuleux. Chez Coussau, il a véritablement rencontré une famille, des gens rigoureux et concentrés que l’on a plaisir à retrouver tous les matins en allant à travailler. C’est ce qui l’a toujours motivé, d’avoir le cœur à l’ouvrage et l’envie. Le travail ne semble pour lui ne jamais être un sacerdoce mais un véritable plaisir qu’il partage avec trois personnes en cuisine dont un apprenti, car la transmission est primordiale. C’est un état d’esprit qu’il veut transmettre, celui de respecter les gens et les produits, avec comme devise « se faire plaisir pour faire plaisir aux autres. » Tout est dit.