Louis Festa

Le jeune parisien cherche vite une échappatoire au cursus scolaire général. Passionné de photo et de gastronomie, c’est finalement les batteries de cuisine qu’il manipule après la troisième en intégrant l’école Ferrandi. Il poursuit avec un Bac Pro en alternance, et fait du gastronomique à l’école et du bistronomique dans son alternance, au Pavillon du Lac aux Buttes Chaumont. Diplômé, il veut tout de suite travailler. Ce sera d’abord avec Stéphane Gaborieau (MOF, *), une “claque gastronomique”. Il intègre ensuite “le Sola” à St Michel où il est le seul français d’une équipe japonaise. Il rejoint finalement Jacky Ribault comme chef de partie, et apparait le COVID… c’est alors un virage à 180°. Il part dans la région où vit sa soeur, parce qu’il y fait meilleur vivre, et découvre un terroir de dingue, avec les producteurs alentours plus alléchants les uns que les autres. Il sera d’abord second de cuisine au Moulin d’Abbaye à Brantôme. Puis les restaurants sont de nouveau fermés. Il monte alors une micro entreprise de vente à emporter. La clientèle est ultra réceptive. Il achète chez les maraichers et les producteurs locaux et vend sur les marchés. Il choisit finalement de sédentariser sa vente à emporter “aux Singuliers” à Saint Astier, établissement qu’il ouvre avec sa compagne, Cerise, en juillet dernier. Doté de 30 couverts et d’une terrasse fort agréable, il ne manque plus que le célèbre guide rouge remarque cette table exceptionnelle.