CHEF D’UN AIR DE CAMPAGNE
Entouré d’une famille de médecins et d’infirmières, François Duchet sait vite qu’il n’a pas cette appétence pour le médical et qu’il est viscéralement, depuis une tranche de pain perdu préparée par sa grand-mère, attiré par la gastronomie, « cette école de la vie ». Alors, c’est lui qui se charge des repas familiaux avant de suivre un parcours classique : CAP, BEP, Bac Pro. Suivent des stages chez les étoilés puis chez son père spirituel : Jacques Chibois. Et c’est à 25 ans qu’il prend son envol à la tête d’Un Air de Campagne. Il a passé 3 ans à Grasse, chez Chibois, à travailler 17 h par jour alors, quand il devient le doyen de la brigade, il envoie des curriculum vitae à tous les grands noms de la gastronomie française. Il est accepté partout, chez Piège, chez Guérard (« mon idole ») et chez Marx à Paulliac, chez qui il reste quelques temps avant d’être appelé par Philippe Garret à Grenade sur Adour, à quelques kilomètres de son restaurant actuel, où il occupe le poste de second pendant 4 ans. Il était important qu’il ouvre sa propre maison, lui qui depuis ses 6 ans n’a pas passé une seule semaine sans cuisiner, parce que c’est la sensation de partage que procure son métier qui l’anime. C’est aussi dans cet axe qu’il a décidé de monter en parallèle de son activité de traiteur qui l’emmène dans tout le grand sud ouest se faire exhausteur de goût d’évènements d’exception. Et s’il se fait émetteur, il adore être également récepteur : dîner chez ses pairs, découvrir de nouvelles inventions et façons de cuisiner. Ce passionné de concours a également quelques belles gratifications à épingler à son tablier, tel que le concours Sopexa Races à viandes qu’il a remporté en 2000.