Alors qu’il était sur le point de signer pour un établissement en Maine & Loire, dans ses terres d’origines, après de belles années chez Paul Bocuse, Benoit Vidal ou Christophe Bacquet, c’est finalement à Saint Emilion qu’il s’installe. C’est d’ailleurs grâce à ce dernier chef qu’il se retrouve à diriger le piano du Logis de la Cadène. Le projet initial était de faire de la bistronomie, mais le talent et l’envie ont vite fait scintiller l’étoile du Michelin.
Et elles risquent de prochainement briller encore davantage car le chef sera dès le printemps au four et au moulin, soit au Logis et au Gabriel (Place de la Bourse à Bordeaux) qui rouvrira après quelques mois de travaux. Pourtant Alexandre Baumard pensait, dans un premier temps suivre les traces de son père et travailler dans le bâtiment ; mais parce que les moments passés avec lui, à préparer le repas dominical était le climax de sa jeunesse c’est finalement vers la cuisine qu’il s’oriente. Et avec grand succès et de belles rencontres. Il confie d’ailleurs n’avoir jamais du envoyer un curriculum vitae tant sa carrière s’est construite par les recommandations, suivant les conseils des mentors et amis.