Test du 12 juin : Franck Putelat dans tous ses états

Déterminé et culotté, le jeune Franck a su se frayer un chemin parmi les plus grandes tables et gravir un à un les échelons de la reconnaissance. Le labeur ne fut pas vain… Il fait dès lors ses gammes à bonne école côtoyant la crème à l’Hôtel Matignon, au Taillevent, chez George Blanc ou encore à l’Hotel de la Cité à Carcassonne. Repu, il botte en touche et se lance dans un rêve, la création de sa propre maison au pied de la cité médiévale. De là, il prend le parti pris de revisiter les grands classiques de la cuisine française, un « classique-fiction » qui met en haleine les papilles. Les alliances sont audacieuses, dictées par les émotions, badinant entre terre et mer et frisant parfois même la décadence exquise. En témoignent des plats emblématiques tels que la bouillabaisse de foie gras de canard ou encore le tartare-frite aux huîtres Tarbouriech. Sous une apparence quelque peu bourrue, l’homme est intègre, fasciné d’imaginaire et doté d’une belle humanité. Dans sa course, il ouvre quelques années plus tard un hôtel quatre-étoiles offrant aux clients une expérience plus enveloppante. Sans nul doute, Franck Putelat est de ces figures qui aiment prendre des risques… Et le défi est réussi !