Cédric Bobinet, nouveau chef du Chapon Fin à Bordeaux

Depuis la fin de l’été, très exactement le 26 aout, Cédric Bobinet a pris la suite du chef Nicolas NGuyen dont il était le second depuis 2017. Un envol avec envergure pour le chef vendéen.

Le 25 Octobre 2019

Après une expérience au Danemark, c’est à Paris qu’il s’installe, pour peu de temps pense-t-il, ce sera finalement dix ans à « Le Taillevant ». Croisons les doigts pour qu’il reste aussi longtemps derrière ses pianos bordelais. C’est ici qu’il a appris le calme en cuisine et le côté humain, ce que lui a transmis son prédécesseur. C’est donc avec sérénité qu’il bouscule un peu la cuisine du Chapon Fin, s’éloignant de ce qui avait été insufflé par le chef Nguyien pour faire découvrir sa propre vision d’une gastronomie qui revient au fondamentaux, une cuisine plus classique, qui se veut bourgeoise, avec des plats en sauce et des plats très cuisinés. Des plats très alléchants finalement !

10 questions à Cédric Bobinet :

Si vous étiez quelque chose d’amer : Des endives.

Si vous étiez quelque chose d’acide : Du citron vert.

Si vous étiez quelque chose de sucré : Du sucre muscovado.

Si vous étiez quelque chose de salé : De la fleur de sel de Noirmoutier.

Le chef qui vous a le plus marqué : Monsieur Alain Soliveres Alain, le chef du « Le Taillevant »

Le repas au restaurant qui vous a laissé le plus grand souvenir : « Au Bristol » pour célébrer mes 30 ans avec mon épouse.

Hormis le Chapon Fin, votre meilleure adresse bordelaise ? La Grande Maison.

Quand vous ne cuisinez pas quel est pour vous le meilleur moyen de vous détendre : La pêche, la nature et les champignons !

Le plat ou le produit que vous n’aimez pas cuisiner : Les rognons.

Votre madeleine de Proust : Le poulet cocotte de ma maman (servi le dimanche) avec du poulet, des lardons, des champignons, et beaucoup d’amour !